A quoi tu joues, le mas que nada de Zanini

Vous en avez assez du « Tu Veux ou tu Veux pas ? », la version par Marcel Zanini du fameux Não vem quem não tem, de Carlos Imperial et Wilson Simonal ? Moi aussi. TSF Jazz l’a essorée à force de la diffuser en boucle ! Heureusement, ce morceau ne constitue pas la seule incursion du génial jazzman et fantaisiste français dans le domaine des adaptations brésiliennes.

J’ai enfin réussi à mettre la main sur la version française de Mas que Nada, de Jorge Ben, devenue : « A quoi tu joues » Lire l’article

Le swing de Rosa Passos pour Ary Barroso

Rosa Passos est régulièrement décrite comme un João Gilberto au féminin. Même authenticité, même musicalité, une voix faite au moule de la bossa, et une technique guitaristique hors pair. Mais elle n’a rien d’un clône. C’est aussi une grande chanteuse de jazz, comme ce morceau va nous le démontrer. Lire l’article

Une samba qui fait mal

Magali Noel, je vous le dis franchement, je ne l’avais entendue chanter que dans le plaisant duo qu’elle fit avec Boris Vian. Ca s’appelait « Fais moi mal, Johnny Johnny Johnny, un scandale à l’époque. Mais c’était tout. Magali a plutôt creusé son sillon au cinéma, aux côtés de Fellini, Costa Gavras, René Clair, et d’autres grands du 7ème art.

Oh, joie ! Je l’ai retrouvée dans Lire l’article

Berimbau à la contrebasse

Il n’y a pas beaucoup de contrebassistes brésiliens de la classe de Nilson Matta. Nilson est d’abord connu comme membre du Trio de Paz, avec le guitariste Romero Lubambo et le batteur Duduka da Fonseca. Il a surtout écumé les studios pour le compte des meilleurs pendant près de trente ans avant d’enregistrer un album solo en 2006.

Dans « Walking with my bass », Nilson retrouve pas mal de ses compères américains habituels pour interpréter avec un feeling très brésilien des standards de jazz comme Night & Day, Take the A train ou Here’s that rainy day. Il invite Ivan Lins, Joyce, Rosa Passos Lire l’article

Jazz samba : big bang avec Paula Morelenbaum

La chanteuse Paula Morelenbaum démontre à nouveau sa sincérité et son professionnalisme. Avec le jazz big band allemand SWR de Stuttgart, elle sort ces jours-ci le disque Bossarenova, dont le titre parle de lui-même. Lire l’article

Jean-Paul Gaultier en escarpins au Brésil !

Comment ai-je pu laisser passer une telle info ? Le célèbre couturier Jean-Paul Gaultier a dessiné une nouvelle ligne d’escarpins pour le brésilien Melissa. Et oui, comme je vous le dis, je l’apprends tout juste grâce au site Ceza.me, le magazine écolo-chic de mon ami Erick Hostachy.

Jean-Paul Gaultier collabore depuis 1982 avec cette marque brésilienne éco-responsable, très impliquée dans le développement durable. Outre uen gestion attentive du personnel, des matières premières et des consommables, Melissa participe notamment à de nombreuses actions sociales Lire l’article

Elis Regina dans Les Parapluies de Cherbourg

Dans la mine d’or découverte la semaine dernière : le documentaire allemand des années 70 sur la chanteuse Elis Regina, on trouve un duo étonnant. La chanteuse brésilienne interprète en français Les Parapluies de Cherbourg en compagnie de son compositeur, notre phare du jazz national : Michel Legrand.

Sorti en 1964, en pleine époque bossa nova, le film Les Parapluies de Cherbourg, de Jacques Demy, abordait un thème autrement plus sensible que l’amitié franco-brésilienne : celui de la guerre d’Algérie. La poésie et l’originalité de la méthode – le film est entièrement chanté – en ont fait un grand succès critique et commercial, récompensé par une Palme d’Or à Cannes et le Prix Louis-Delluc.

Ce rare medley (thème principal vers 1:50) a tout pour enchanter Lire l’article

Avions et samba à Flamengo

Voici quelques semaines a eu lieu à Rio de Janeiro une manifestation peu ordinaire sur la plage de Flamengo (oui, comme le club de foot). Il s’agissait du trophée Red Bull Air Race. Je ne suis pas trop fan du Red Bull et de son goût de Malabar, mais enfin les avions étaient superbes et les habitants du quartier avaient l’air contents.

Vous l’aurez compris de vous-mêmes : cette petite introduction n’a qu’un but, vous faire écouter une version de la Samba do Avião de Tom Jobim jouée par Lire l’article

Le premier solo de guitare jazz de l’histoire de la bossa

Le premier solo de guitare électrique de l’histoire de la musique brésilienne, c’est à Hélio Delmiro qu’on le doit, dans le disque de Sarah Vaughan : « This is Sarah Vaughan – O Som Brasileiro de Sarah Vaughan » chez RCA.

Cet … Lire la suite !

Baden et Grappelli, grande réunion, petite déception

L’album « La Grande Réunion » enregistré en 1974 à Paris par Baden Powell et Stéphane Grappelli réunit pour la première et unique fois deux artistes – chacun unique en son genre.

Baden habite alors à Paris. Son récital à l’Olympia fait le plein cinq semaines d’affilée. Un producteur flaire la bonne affaire. Fan de Django Reinhardt, comment Baden Powell pourrait-il refuser de jouer avec Grappelli, l’ami intime et co-duettiste de l’inventeur du jazz manouche ?

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