La bossa à mille temps

Pour reprendre le fil de BossaNovaBrasil, voici un insolite particulièrement bien senti. On le doit à un chanteur humoriste de la Côte d’Azur : Georges Ferrero. Et il s’agit d’un aimable détournement de la chanson de Jacques Brel – la Valse à mille temps – qui devient une Bossa mi-temps. A découvrir ! Lire l’article

Nécro : la bossa d’un Charlot

La disparition la semaine dernière du fantaisiste et acteur Gérard Rinaldi n’a pas déchaîné un concert de louanges posthumes ou d’oraisons funèbres. Ca n’est pas une raison pour ne pas saluer la mémoire de ce Charlot qui avait écrit en 1967 un morceau prédestiné à cette occasion autant qu’à ce blog : Nécro Bossa. Lire l’article

Bossa à forte poitrine avec Elie Semoun

Elie Semoun a bien évolué depuis ses petites annonces et Cyprien, son personnage fétiche. Mais il nous fait toujours rire, et en plus Stéphane de Radio Clube Brasil m’a appris l’autre jour que l’humoriste avait fait une incursion dans la bossa nova. Le sujet idéal pour un insolite du vendredi ! Lire l’article

Julien Clerc et Véronique Sanson en bossa vers la lune

Fly me to the Moon, la chanson de Bart Howard, était l’une des favorites de Tom Jobim, dont on commémorait hier la disparition. Je l’ai retrouvée adaptée en bossa nova et interprétée en duo par Julien Clerc et Véronique Sanson. Lire l’article

Un poisson des mers du sud

Un lecteur m’a envoyé ces jours-ci une délicieuse bossa nova française que l’on doit à la chanteuse Isabelle Antenna : Le Poisson des Mers du Sud.

Je suis bien obligé d’admettre que je n’avais jamais entendu parler d’Isabelle Antenna – c’est sûrement l’inconvénient de la spécialisation. Cette artiste a fait une bonne partie de sa carrière en Belgique, dans un style jazz latino assez agréable. Isabelle a vendu pas mal de disques, elle dit sa fierté de Lire l’article

Musique brésilienne à la française

Si les musiques brésiliennes n’ont pas encore conquis le monde, elles ont du moins régulièrement inspiré les artistes français. Après quelques précurseurs, dont l’orchestre de Ray Ventura réfugié à Rio pendant la deuxième guerre mondiale, c’est au moment de la grande vague de la bossa nova que les musiciens d’ici ont commencé à s’intéresser aux rythmes brésiliens.

Pendant la dictature, Gilberto Gil, Chico Buarque, Toquinho et Lire l’article

David Koven et sa Samba Maria

En 1983, un chanteur inconnu sort un tube qui résonne sur une bande FM récemment libérée. Il s’appelle David Koven et la chanson, Samba Maria, est extraite de son premier album, intitulé Jade.

Des chansons qui parlent d’une Maria, la musique brésilienne n’en manque pas. Maria Moita de Jobim, Maria Luiza de Jorge Ben, Maria dos meus pecados, Maria do Maranhão, Maria vai com os outras, Lire l’article

Caetano Veloso chante Gainsbourg

L’Orquestra Imperial a profité de l’Année de la France au Brésil pour revisiter le répertoire de Serge Gainsbourg. Lors d’un concert mémorable, le groupe de São Paulo a repris des tubes de l’homme à tête de chou, et aussi accompagné ses invités de marque : Jane Birkin et Caetano Veloso.

Ensemble, ils ont chanté un « Je suis venu te dire que je m’en vais » qui en vaut beaucoup d’autres, mais aussi cette version boléro romantique de Baudelaire, un bien beau titre. Au piano, on reconnaîtra le génial arrangeur Jean-Claude Vannier. Lire l’article

Histoire merveilleuse de la bossa française

La bossa nova croise le chemin des Charlots en 1977 à l’occasion du single Histoire Merveilleuse. Pas exactement un chef d’oeuvre à mettre entre toutes les mains, mais en tous cas un titre à la hauteur de la carrière artistique de Gérard Filipelli, Jean-Guy Fechner, Gérard Rinaldi, Jean Sarrus et Luis Rego. Citons en vrac : Sois érotique, Paulette la reine des Paupiettes, Merci Patron du côté « musical » et Les Bidasses en folie, Les Charlots contre Dracula, le Grand Bazar du côté « cinématographique ».

L’écriture d’Histoire Merveilleuse est sans concessions :
« Ce matin en me réveillant,
Quelle surprise en regardant,
Mes couilles »

Retrouvons ici cette chanson romantique Lire l’article

Bernard Lavilliers et les Messageries Maritimes

Moi, j’aime bien Bernard Lavilliers. Avant, pendant, et après l’album O Gringo – « aquele quem não fala brasileiro ». Au delà des gros muscles, des tatouages et du look, j’ai toujours trouvé cet artiste authentique et pas toc. A tort ou à raison ? Je n’en sais rien, car je ne l’ai jamais rencontré, ni même entendu en concert. Mais l’écoute de ces « Messageries Maritimes » extrait du récent album Carnets de Bord (très joliment édité, de nature à encourager l’achat du disque en rayons) m’encourage à persister.

Nougaro le jazzman et Lavilliers le voyageur sont à mon humble avis les deux auteurs et chanteurs français qui ont le mieux assimilé les musiques brésiliennes. L’amour, la musique, Lire l’article