Image Image Image Image Image Image Image Image Image Image

BossaNovaBrasil | 06 décembre 2024

Remonter

Top

7 Commentaires

Marre de la nostalgie – Chega de saudade !



Dans cet enregistrement réalisé en 2000 à Buenos Aires, ce sont deux monstres sacrés de la musique brésilienne qui interprètent la chanson manifeste de la bossa-nova, paroles et musique de Vinicius de Moraes et Tom Jobim. Le morceau est structuré en deux parties : sur le mode mineur d’abord, il s’agit de saudade, de cette mélancolie qui ne veut pas quitter l’esprit. Puis, sur le mode majeur, on se prend à rêver d’un retour joyeux de l’être aimé…

Le jeu de guitare fondateur de João Gilberto, ainsi que sa voix fragile et son placement toujours en décalage, font ici face à la voix souriante et à la fraîcheur de Caetano : un bonheur pour les amateurs !

« Ma tristesse, dis lui que sans elle je ne suis plus rien, dis lui ma prière, dis lui qu’elle revienne, je n’en peux plus de souffrir, j’en ai assez qu’elle me manque. la réalité c’est que sans elle il n’y a ni paix, ni beauté, juste cette tristesse, cette mélancolie qui s’accroche. Mais si elle revient, quelle merveille, quelle folie, car il y a moins de poissons qui nagent dans la mer que de baisers que je poserai sur sa bouche"
Vous trouverez les paroles, les accords pour guitare, et la partition complète pour piano sur le site officiel de Tom Jobim : ici même.

Vous aimez ? Parlez-en à vos amis !

Commentaires

  1. nath

    C’est drole comme Caetano prend un air de petit garçon sage qui regarde son vieux professeur non ?

  2. Martine

    A mooins qu’il ne s’ennuie profondément ?

  3. mhch

    A noter qu’il existe une excellente version française des paroles par Pierre Barouh. Voici un site http://membres.multimania.fr/breric/chanson.html qui référence quelques versions francaises significatives (Les paroles sont en général excellentes, mais certaines interprétations ne le sont pas forcément. Je laisse les auditeurs juger par eux-même).

  4. mhch

    Au fait, j’y pense ce matin, une excellente traduction du titre serait « Adieu Tristesse », mais il faut avoir vécu les années 50 et 60 pour apprécier.

    N’ayant pas retrouvé le site donnant les paroles françaises, les voilà.
    J’espère ne pas outrepasser les lois en me permettant cette inclusion.

    Le poids du manque.

    Allez, va tristesse, va
    Lui chanter la complainte de ma douleur
    Dis-lui la souffrance que son absence
    Installe alentour mon coeur
    Quand le poids du manque n’a
    Pour seul constat
    Sans elle pas de paix, je m’éparpille
    Quelle tristesse, mélancolie
    Tant que me tourmente tant le manque d’elle
    Mais qu’elle revienne, qu’elle revienne
    Quelle allégresse
    Tant de tendresse
    Moins de poissons nageront dans les océans
    Que sur elle mes baisers ardents
    Et mes caresses
    Dans mes bras s’embrasera
    L’amour qui brasse
    Une passion si folle
    Qu’elle s’envolera
    Bien au delà de tout cela
    Au delà de mes craintes
    Alors oublions la querelle
    Qui sépare et nous meurtrit.

    Je viens aussi de voir qu’un film brésilien porte ce titre, sorti en 2009.

  5. Marc

    Traduttore, traditore ! Aucune des traductions n’est pleinement satisfaisante. Si elle redte collée au texte original, adieu rime, adieu rythme, et est impossible a chanter. « le manque d’elle » par ex., est tout a fait affreux AMHA
    Si on veut faire une vraie chanson envrai français, ça a vite fait de devenir n’importe quoi…

    Dans le genre, la traduction de Thierry pour Izaura me parait assez équilibrée.

  6. mhch

    Certes, la « transposition » vers une autre langue est une chose difficile et risquée, comme l’adaptation cinématographique d’un bouquin. C’est aussi vrai pour le rock et la pop, où l’accentuation de l’anglais est quasi impossible à transposer (encore que Eddy Mitchell soit excellent, il accentue remarquablement en Francais. Ecoutez attentivement!).

    On peut même dire que les versions anglaises de morceaux célèbres faites par le compositeur lui-même n’ont pas le même « son » et la même qualité que la version brésilienne (cf Water of March, de part la langue elle-même qui n’est pas adaptée.

    Mais aussi percevoir un sens, même approximatif et traitre, apporte quelque chose à l’amateur non lusophone, qui peut ensuite retourner à l’original

  7. Julie Wanne

    Moi, j’adore je ne m’en lasse pas! Et je trouve qu’une traduction est toujours utile, pour au moins savoir ce que la chanson apporte en plus de la mélodie.
    En tout cas je suis tombée amoureuse de la musique brésilienne, surtout la bossa nova.Et je la découvre!Et ce site mets bien fort utile.

Exprimez vous !

;