Demain mardi, le grand João Bosco sera en concert à Paris au New Morning. Il arrive juste d’une série de shows au Brésil, dont un grand concert acoustique, seul sur scène au SESC de São Paulo. Chez nous, il sera accompagné de trois cadors : Kiko Freitas à la batterie, João Baptista à la basse et Ricardo Siveira aux guitares.

Voilà une excellente occasion de retrouver le compositeur de O bêbado e a equilibrista, Kid cavaquinho, O ronco da cuíca, Corsário ou Falso brilhante, la plupart écrites avec Aldir Blanc, avec lequel il collabore depuis 1971. A 64 ans, João Bosco a assimilé dans son œuvre des influences si diverses qu’il n’est pas facile de le classifier. Faute de mieux, le mineiro est rangé dans le grand bac de la « MPB » (musica popular brasilleira). Comme cette appellation ne veut plus dire grand chose, je me contenterai de souligner son originalité et son authenticité artistique.

A l’attention de mes amis musiciens, le voici dans O Bêbado e a Equilibrista (l’ivrogne et l’équilibriste), l’un de ses plus grands tubes : comme c’est la salle qui chante, on pourra se concentrer sur son implacable battue de samba à la guitare, reconnaissable entre mille.

PS : attention, il y a deux João Bosco ! L’autre est protagoniste de l’un de ces duos de cow-boys qu’on adore sur le plateau des Mille Vaches, euh, pardon, sur le Planalto brésilien : « João Bosco et Vinicius », musique sertaneja qu’on écoutera peut-être un de ces jours si j’ai forcé sur la Velha Barreira…

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