Une carrière riche et engagée
Carlinhos Brown, originaire de Bahia, est un artiste talentueux reconnu comme chanteur, percussionniste, compositeur et producteur. Au-delà de sa musique, il est un citoyen impliqué, utilisant son projet Timbalada comme un tremplin pour des initiatives sociales significatives dans les quartiers défavorisés de Salvador. Récemment, il a lancé simultanément deux albums au Brésil : Diminuto et Adobro.
Deux albums, deux styles
Diminuto se caractérise par son approche acoustique, comprenant dix morceaux qui varient entre bossas, sambas et balades. En revanche, Adobro reste fidèle au style unique de l’artiste, intégrant des éléments de samba reggae, baile funk, axé et électro, rappelant le ton de son album Alfagamabetizado.
Des réflexions sur Diminuto
Désireux de partager mes impressions, je ne peux parler que de Diminuto, et pour être honnête, je suis un peu perplexe. Cet album affiche une diversité marquée. On y trouve des ballades pas toujours captivantes, telles que Lady my moon ou Rômantico Ambiente, une samba lente Mãos Dengas, ainsi qu’une piste jazzy avec des sonorités rock, Verdade, uma illusão, aux côtés d’Os Paralamas do Sucesso. De plus, on y retrouve une bossa intitulée Centro de saudade et une mélodie teintée d’espagnol, Veleiros Negros, avec des arrangements de bachianas à la guitare, et une sorte de morna… pas vraiment convaincante.
Quelles intentions derrière l’album ?
Carlinhos Brown déclare : « Je suis romantique », mais pour être franc, je reste dans le flou quant à ses intentions. Malheureusement, les interviews ne m’ont pas apporté plus de clarté. Néanmoins, n’hésitez pas à écouter la belle Você merece samba (tu mérites la samba), une samba lente qui débute après une introduction écolo-chic de 30 secondes, mettant en avant des collaborations, probablement avec Jacques Morelenbaum.
Le style de Carlinhos Brown
Pour être honnête, je préfère Carlinhos Brown lorsqu’il s’agit d’apporter une énergie folle, comme dans son incroyable collaboration avec DJ Nero. Pour ceux d’entre vous qui ont eu la chance de danser lors d’un été en 2008 au Parc de la Villette, vous savez de quoi il en retourne !