Image Image Image Image Image Image Image Image Image Image

BossaNovaBrasil | 29 mars 2024

Remonter

Top

Pas de Commentaire

Quand Rio de Janeiro franchit la ligne rouge



A Rio de Janeiro, la Linha Vermelha n’a pas très bonne réputation, c’est le moins que l’on puisse dire. On l’appelle même « la ligne de la peur ». Mais qu’est-ce donc que cette « ligne rouge » ? Rien à voir avec le métro, qui est ici extrèmement sûr.

La Linha Vermelha, c’est le nom commun de l’autoroute urbaine officiellement appelée Via Expressa Presidente João Goulart – RJ-071. Beaucoup d’embouteillages pendant la journée, mais c’est surtout la nuit et le week-end qu’elle fait parler d’elle : détroussage d’autobus, car-jacking, affrontements entre favelados et police, tirs croisés entre police et trafiquants… Résultat : des dizaines de morts par balles chaque année. Ambiance.

La route passe au long de 20 favelas, dont la majorité est contrôlée par les trafiquants : Parque Alegria, Vila dos Pinheiros, Baixa do Sapateiro, Nova Holanda, Trevo das Missões, figurent parmi les plus chaudes. Scène de Western : l’an passé, deux ministres s’y font attaquer et détrousser par douze hommes armés, sur le coup de dix heures du soir.

Dans la foulée, le gouverneur a fait installer de nouveaux miradors, blindés et à l’épreuve des gros calibres et pistolets mitrailleurs, pour protéger les gendarmes (Policia Militar) qui y veillent à la protection des voyageurs.

En attendant des jours plus paisibles, écoutons donc une samba de Bezerra da Silva, où il est justement question d’un officier de police et de délinquance urbaine.

Clip audio : Le lecteur Adobe Flash (version 9 ou plus) est nécessaire pour la lecture de ce clip audio. Téléchargez la dernière version ici. Vous devez aussi avoir JavaScript activé dans votre navigateur.

Vous aimez ? Parlez-en à vos amis !

Exprimez vous !

;