Quand Barry White chantait Rio
Quel est le rapport entre Barry White et la musique brésilienne ? Rigoureusement aucun, si ce n’est le titre que le crooner des années disco enregistre en 1981 dans l’album Beware : Rio de Janeiro. Que ceux qui n’ont jamais roulé un patin sur « You’re my first, my last, my everything » passent leur chemin.
Disparu en 2003 à 59 ans, Barry White, le géant de L.A. à la voix grave et veloutée, a cartonné dans les années 70 et 80 : plus de 100 millions d’albums vendus dans le monde. Après des débuts façon rappeur, avec trois mois de tôle pour vol de pneus – de Cadillac, déjà la classe – Barry se met au piano et écrit ses premières chansons. En 72, il devient producteur d’un groupe de filles dans le genre des Supremes : Love Unlimited, qui cartonne. Il passe derrière le micro, et c’est plié dès 1973 et ‘I’ve got so much to give ». Du coup, il récupère pour son propre compte les 40 musiciens de l’orchestre « Love Unlimited Orchestra » et multiplie les tubes.
Le morceau « Rio de Janeiro » vient de l’album Beware, lequel n’avait pas été un gros succès. Pour être franc, on dirait un jingle publicitaire de l’office du tourisme de Rio à destination du marché US. L’orchestration conserve cependant un certain charme… à écouter « avec les yeux de l’époque ».
Quant aux paroles, ça n’est pas du Bob Dylan, mais elles reflètent assez bien le sentiment de bien des visiteurs de la Cidade Maravilha…
Have you been there?
What’re you talkin’ about, man?
I’m talkin’ about Rio, Rio, Rio, Rio.
(…)
Nothing like it nowhere else.
It’s a feeling that I’ve never felt.
Never stops, never ends.
It blows your mind just being there.
Allez, on envoie ! Merci à Stéphane de Radio Clube Brasil qui m’a fait découvrir cette petite perle du gros Barry.
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Bonjour,
J’adorais écouter la musique de Barry White dans les années 80. Mourir à 59 ans, c’est atroce, le monde a perdu une vraie perle dans le monde musicale.
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