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BossaNovaBrasil | 21 novembre 2024

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2 Commentaires

Premier concert bruxellois de Teresa Cristina



Toute simple dans sa petite robe, une fleur dans les cheveux, les pieds nus, Teresa s’impose décidément comme ce lutin, cette fée de la musique brésilienne dont l’étoile ne cesse de monter. Ce samedi soir c’était la première fois de sa carrière qu’elle chantait à Bruxelles, et le public belge fit de son mieux pour lui donner envie de revenir.

Teresa chante surtout le contenu de son récent album album, Melhor Assim, et commence a capella par A voz de uma pessoa vitoriosa et son enchaînement sur Cantando. Suivent, dans le désordre, Guardo em mim, Tudo se transformou, et trois de ses nouvelles chansons. L’émotion monte, portée par le charisme rayonnant de cette chanteuse naturelle et juste. Ecoutez donc Poesia, une de ses compositions, délicate et ciselée.

On entendra ensuite des sambas allègres comme Couve é nome de Maria, le très bel arrangement de a Felicidade en forme de samba, admirablement servie par le chant croisé de son auteur João Callado au cavaquinho et du flûtiste Alexandre Caldi. Bernardo Dantas, le solide guitariste 7 cordes était desservi par une balance qui l’enterrait un peu. Aux percussions, on trouvait l’idéale maîtrise de Mestre Trambique, secondé par Bruno Cunha (également choriste) et André Vercelino.

Teresa s’avère tout aussi à l’aise sur les baiãos qu’elle a mis à son répertoire, parmi lesquels le puissant Capitão do Mato… qui ne lui fait rien perdre de sa fraîcheur ni de sa gaieté.

Pas de vrai concert brésilien sans bœuf : reviennent sur scène tous les musiciens de la soirée : Velha Guarda da Portela, Paula la jazzeuse, et finalement les musiciens de Gafieira 8. Tous reprennent avec Teresa les grandes chansons de Portela (Foi um rio que passou, Portela na Avenida, etc.). A ce stade du concert, autant dire que tout le monde est debout, que l’on danse dans les allées, sur les balcons, sur les marches… et que je n’ai plus envie de filmer quoi que ce soit !

Le Festival Europalia continue jusqu’à la mi janvier. On attend notamment le grand guitariste, chanteur et compositeur Guinga le 20 octobre à Bruxelles, Tom Zé, Hermeto Pascoal, la famille Assad, Egberto Gismonti, Siba, Pedro Luis e a Parede, Hamilton de Holanda et son quintett, Tulipa Ruiz, Samba Chula de São Braz, Yamandu Costa…

La fine fleur de la musique brésilienne est à 250 kilomètres de Paris. Du côté des médias culturels français, silence assourdissant. Empêtrés dans leur « world music », on dirait qu’ils ont du mal à dépasser la porte de la Chapelle. Enfin, je suppose qu’ils parleront du festival quand il sera terminé…

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Commentaires

  1. Je dirai même plus : la fine fleur de la musique brésilienne est à 1 heure et 20 minutes de Paris 😉

  2. Emilio

    Teresa formidable ; très beau concert

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