Depuis son premier disque en 1983, Zeca Pagodinho est très populaire au Brésil. Pour sa musique, une pagode souvent du genre romantique, mais aussi pour son humour et son irrévérence envers les puissants.

João Donato n’est pas un meilleur garçon. Depuis le temps qu’il enterre ses copains moins résistants que lui au cognac et au whisky, le vieux renard du piano a plus d’un tour dans son sac. Il a fait une belle carrière d’arrangeur, de compositeur et de pianiste, très versé sur le jazz et pas toujours fidèle à l’esprit du mouvement bossa nova.

Quand un pagodiste rencontre un ancien de la bossa, qu’est-ce qu’ils jouent ? Une samba bien sûr, la mère de toutes les musiques carioca. Ici, il s’agit de ‘Sambou, sambou’ – elle a sambé, elle a sambé, elle a sambé sans se reposer. Un duo extrait de l’album de Zeca : « Uma prova de amor ». On notera le son du petit banjo de la pagode, et la cuica discrète.

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Le site officiel de Zeca Pagodinho est ici.