Marcos Valle, 50 ans de carrière et toujours la patate
« Marcos Valle, je ne sais pas quel est le secret de sa jeunesse éternelle. C’est un mystère pour tout le monde. Quelle pêche il a ! » me disait en janvier dernier le producteur et musicien brésilien Alex Moreira, leader du projet BossaCucaNova. Ceux qui ont eu la chance de voir Marcos à Paris ne le contrediront pas.
C’est en 1961 que Marcos Valle donne ses premiers concerts en compagnie de ses copains de lycée Edu Lobo et Dori Caymmi. Cinquante ans plus tard, il fait mieux que tenir encore très bien la route. Il est de tous les projets qui font avancer la musique électro-jazz au Brésil. Il a conservé de ses années bossa nova le goût pour les harmonies riches et les syncopes à coulisses. Il est resté simple et sympa. Ses élixirs de jouvence : le son chaud du Fender Rhodes, les chemises multicolores, sa délicieuse épouse et choriste… et probablement plus que tout, l’amour de la musique. Parabens!
Le voici récemment en concert aux côtés de BossaCucaNova, pour une version dynamique et gonflée de Samba de Verão, la samba de l’été qui l’a rendu célèbre. Je crois que le Fender Rhodes est rose car il s’agissait d’un concert de charité à l’occasion de la journée de lutte contre le cancer du sein – la même semaine, le Christ Rédempteur du Corcovado était illuminé en rose aussi. Avec Marcos Valle : la chanteuse Cris Delanno.
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