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BossaNovaBrasil | 29 mars 2024

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Jimmy Cliff au Brésil

Jimmy Cliff au Brésil


En 1968, TV Globo organise à Rio la troisième édition du Festival Internacional da Canção. 33 pays sont représentés. Jimmy Cliff porte les couleurs de la Jamaïque avec sa chanson Waterfall. Parmi les compétiteurs : Cybele, Geraldo Vandré, Beth Carvalho, Marcos Valle, Caetano… mais aussi… Françoise Hardy et Antoine !

Les « festivals » avaient la cote au Brésil dans ces années-là. La Globo avait racheté les droits de celui de TV Rio pour concurrencer TV Record, qui faisait un tabac. Celui de la Globo comportait deux phases : nationale et internationale. Le gagnant de la phase nationale devenait le candidat brésilien de la phase internationale.

Contrairement à ce que vous pourrez lire ça et là, Jimmy Cliff ne gagnera rien du tout au Maracanazinho (*). Car c’est le régional de l’étape : Sabiá, écrite par Tom Jobim et Chico Buarque et interprétée par Cynara et Cybele, qui remportera le concours international après avoir remporté la première phase. Personne ne fera grand cas de la chanson de Françoise Hardy (A quoi ça sert). Antoine avec La vie est moche, n’aura pas plus de succès.

Mais la chanson Waterfall, dans le goût de la soul américaine, a bien plu au public. Du coup Jimmy Cliff enregistre la même année un album, « Jimmy Cliff in Brazil », produit par Nonato Buzar. On y trouve Waterfall, bien sûr, mais aussi The Lonely Walker, une version en anglais d’un morceau composé par Eduardo Souto Neto, Danilo Caymmi et Paulinho Tapajós : Andança. Une version en anglais du tube de Wilson Simonal : Vesti Azul, une reprise de l’énorme tube de Procol Harum A whiter shade of pale.

C’est surtout le titre qui ouvre l’album : Serenou, qui a retenu mon attention. Très caractéristique de l’époque, avec rythme à quatre temps, combo de cuivres, le tout façon pilantragem, il offre une particularité unique je pense dans l’œuvre de Jimmy Cliff : il la chante en portugais. Un bel effort commercial !

Clip audio : Le lecteur Adobe Flash (version 9 ou plus) est nécessaire pour la lecture de ce clip audio. Téléchargez la dernière version ici. Vous devez aussi avoir JavaScript activé dans votre navigateur.

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Commentaires

  1. C’est marrant que tu parles de Jimmy Cliff au Brésil parce que c’est justement une des références que BiD citait pour son projet Bambas Dois quand je l’ai interviewé. Cf. l’article dans Vibrations n°145 de ce mois-ci…

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