Céu, c'était céleste
Le concert de Céu vendredi dernier à la Maroquinerie a tenu toutes ses promesses. La salle était blindée. Le son, excellent. Le bassiste, Lucas Martins, parfait dans le balancement glissé du samba-reggae. Le batteur Bruno Buarque, précis et présent sans affectation. Le clavier, guitariste et accordéoniste Guilherme Ribeiro, très à l’aise et jamais ramenard. DJ Marco, subtil percussionniste des platines qui vient à chaque instant enrichir la ligne sans la plomber. Bref, un très bon groupe bien brésilien, c’est à dire où l’on joue ensemble pour composer un tout harmonieux, sans ces séquence de solos successifs chères aux amateurs de jazz.
Et Céu ? Je l’ai trouvée magnifique, simple, franche, naturelle, imparfaite et inspirée, bref tout d’une grande artiste, dont un charisme magique, un fluide qui l’auréole de lumière. Euh… comment ça ? J’en fais un peu trop, vous croyez ? A vous de voir.
Je ne résiste pas à la tentation de vous plonger à votre tour dans l’ambiance de ce moment magique et vous propose de retrouver Céu dans cette samba de Martinho da Villa, ‘Visgo de Jaca’.
Vous n’êtes pas venus ? Vous regrettez ? Bien fait, je vous avais prévenus !
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j’ai adorée aussi, et c’était mieux en vrai que sur le film.
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Je regrette de ne pas etre venu, le disque est carrément génial.
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