Berimbau en transe à Paris
Tout argentin qu’il soit, natif de Rio de la Plata, Ramiro Musotto décide à l’âge de 18 ans de devenir « percussionniste brésilien ». Et il y est admirablement parvenu, comme va vous le prouver son solo de berimbau lors d’un concert avec Lenine à la Cité de la Musique de Paris.
Mais Ramiro ne se limite pas aux percussions. Installé à Salvador à partir de 1992, il devient compositeur et producteur. Il se consacre à rapprocher les boîtes à rythmes de l’électro avec les musiques ethniques, qu’elles soient brésiliennes, africaines, indiennes ou asiatiques. Pour lui, toutes ces rythmiques sont capables de provoquer une transe similaire – ce que ne devraient pas contredire les amateurs de raves.
Ecoutez ce morceau : Raio, et vous comprendrez ce que je veux dire !
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Ramiro collabore avec la fine fleur de la musique brésilienne contemporaine, dont Skank, Marisa Monte, Lulu Santos, Adriana Calcanhotto, Kid Abelha… sans oublier Caetano Veloso, Daniela Mercury, Gilberto Gil, Gal Costa, et même Sergio Mendes. Sorti en 2004, son premier album Sudaka est carrément hypnotique. Le second, Civilizaçao & Barbarye, auquel ont participé Arto Lindsay et Chico Cesar, a tourné en boucle une bonne année dans ma voiture… Mais pas de bol, Ramiro Musotto est mort prématurément à 45 ans, à Salvador, et n’aura pas eu le temps de continuer son chemin fusionnel.
Ecoutez-le sur scène aux côtés de Lenine :
Merci Martine pour cette bonne idée !
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Oui, bonne idée de parler de Ramiro Musotto.
Sa mort a été un choc pour beaucoup. Je lui avais alors rendu hommage :http://lelixirdudrfunkathus.blogspot.com/2009/09/hommage-ramiro-musotto.html
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Un bien bel hommage. J’entretiens la flamme.
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Je l’ai vu au concert de Lenine à la Cité. (au deuxième rang) Ce fut un choc musical. Il était capable de jouer des percussions en frappant de l’eau dans une bassine à mains nues. Absolument génial !
Juste une remarque, je n’aurais pas employé l’expression « pas de bol » pour qualifier sa disparition. -
magnifique live !
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magnifique live ! quel est le titre ? merci
Commentaires