Bellucci, rouge Brésil ?
A quelques jours du tournoi de Roland Garros, le Brésil se cherche un nouveau héros des courts. J’ai demandé à David Brunat, auteur des « Miscellanées du tennis » aux éditions Fetjaine-La Martinière, de partager un peu de sa science avec nous.
Thomaz Bellucci va-t-il faire bouillir la terre rouge de Roland-Garros ? Le numéro un brésilien est en pleine bourre. La semaine dernière, il a atteint les demi-finales à Madrid, arrêté de justesse par Novak Djokovic, invaincu depuis novembre 2010. Bientôt un ogre de l’ocre, le pauliste ? Les médias voient déjà en lui le nouveau Kuerten.
Le tennisman avait dix ans quand Guga soulevait son premier trophée Porte d’Auteuil. Gaucher à la bouille d’étudiant sage, Bellucci est le seul tennisman brésilien membre du top 50. S’il n’a pas le charisme de son compatriote de Florianopolis, il a tout d’un grand. Bosseur, discipliné, aussi niaqueur sur les courts que discret à la ville, il grignote des places à l’ATP avec la maîtrise et le sens du rythme d’un joueur de xequerê. Comme tout sportif qui se respecte, il veut gagner des tournois. Mais son rêve est de décrocher un titre olympique à Rio en 2016…
Avec son instrument à cordes qui s’appelle une raquette, ce supporter du Palmeiras FC a de quoi faire swingueur tout un peuple. Et se tailler une place dans son cœur, à côté du grand Gustavo, le héros brésilien au sourire si doux …
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