L'açai, nouvel eldorado de l'Amazonie ?
Dans le palmier, c’est comme dans le cochon : tout est bon. Les feuilles se tressent en paniers, les racines s’utilisent en vermifuge et les branches en tuiles, les graines deviennent des colliers, les jeunes pousses finissent en salade… et le jus des baies se boit dans un grand verre.
Se boit, ou plutôt se mange, car la pulpe broyée et allongée d’eau donne un jus assez consistant, qu’on vous sert avec une cuillère. Son goût rappelle un peu celui de la myrtille. Riche en vitamines ainsi qu’en anti-oxydants, l’açai est très apprécié des sportifs cariocas et depuis peu des multinationales de l’alimentaire, à la recherche d’innovations sur le segment oh combien rémunérateur des produits à promesse santé.
Dans l’état du Para qui en est le principal producteur, on consomme deux fois plus d’açai que de lait, et ce essentiellement en cuisine. Mais depuis qu’il est exporté (généralement sous forme de pulpe congelée) dans le sud du pays et à l’étranger, les prix grimpent en flèche, le rendant de moins en moins acessible à ceux-là même qui le produisent… Vous trouverez un intéressant article sur le sujet dans Le Soir de Bruxelles.
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Ben mon cochon, je te décerne la palme.
Mais je vais en rester à la salade de pissenlits (par les racines) de mon jardin pour mes exploits sportifs et locavores 🙂
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