Les Caraïbes en Amazonie
Quand on évoque l’Amazonie, le dictionnaire des idées reçues répond aussitôt : « l’enfer vert ». On cite alors en bloc la végétation luxuriante, les sifflements des toucans, le sommeil trompeur des caïmans, les bancs de piranhas affamés, les flèches empoisonnées des indiens, la déforestation, les routes défoncées, j’en passe. Et puis la pluie, la pluie que l’on imagine ininterrompue du 1er janvier au 31 décembre.
Et bien on a tort. C’est sur, il pleut plus souvent qu’à Biarritz (et encore !), mais l’année se divise en deux saisons : celle qui remplit les rivières, et celle qui les vide. De juillet à novembre, et parfois un peu plus tard encore, il fait plutôt beau le long des affluents de l’Amazone, comprenez : il tombe bien une averse de temps en temps, mais rien qui ne vous pourrisse la semaine. Pendant cette saison, le niveau des rivières baisse, libérant ici et là de vastes plages de sable fin parfaitement propices à la baignade (préférer quand même les rivières larges où il y a du courant).
Tout près de Santarem, dans le sud de l’état du Para, on trouve la petite ville d’Alter do Chão. Alter est célèbre pour son Ile de l’Amour, un petit paradis de sable blanc où l’on vient de partout poser sa serviette, manger un sandwich de pirarucu et siroter une bière bien fraîche. Le soir, on se retrouve sur la place de la mairie et on tape le boeuf avec des musiciens de rencontre. J’ai essayé, c’est bon !
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Whaou…..ca donnerait presque envie… !!!
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Bon, ben, ciao! J’vous enverrai des cartes postales… ou pas! 🙂
C’est vrai, ce billet invite au voyage…
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