Caetano Veloso a 70 ans. Ca doit faire tout drôle à cet éternel jeune homme, l’un des artistes brésiliens les plus connus en France avec Gilberto Gil, Chico Buarque et Maria Bethânia Tous les musiciens lui ont rendu hommage ces derniers jours, comment ne pas me joindre au concert ?

Voilà longtemps que Caetano s’est imposé comme le Pape de la musique brésilienne, et parfois ça peut agacer. Il aime les médias, il aime parler, il a des idées sur tout et peut passer pour un infatigable donneur de leçons. Mais aussi bien, il reste un formidable découvreur de talents, sa curiosité musicale est intacte, et tout en conservant son style personnel, il a toujours refusé de s’auto-plagier.

Le chemin a été long depuis les débuts à Santo Amaro da Purificação, cette petite ville magique de l’état de Bahia dont sont sortis tant d’artistes. Il est pavé par plus de cinquante albums et d’innombrables participations, la rencontre avec João Gilberto, l’invention du Tropicalisme, les deux ans d’exil à Londres, les années baba, les années Bahia, les années rock, les années délires, les années jazz-fusion, les années expérimentales, les années électro-pop…

Mais je ne vais pas réécrire la biographie de Caetano – voyez Wikipedia pour ça. A la place, je vous propose trois chansons de ses jeunes années :

Remelexo (album Domingo, 1967)

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Chuvas de verão (album blanc, 1969)

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Quando Eu Penso Na Bahia :

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Retrouvez ici la discographie complète et commentée (en anglais) de Caetano Veloso : http://www.slipcue.com/music/brazil/veloso.html

Et là son site officiel : http://www.caetanoveloso.com.br/

Je vous conseille à nouveau la lecture d’un article très approfondi (en français) d’Alexandre François paru l’an dernier sur la Blogothèque : http://www.blogotheque.net/2011/09/07/caetano-veloso-dix-titres-pour-redecouvrir-le-janus-cannibale-de-la-pop-bresilienne/