Felicidade, le bonheur si je veux
Le 18 octobre 1978, Vinicius de Moraes et Tom Jobim se retrouvent à Milan, en compagnie de Toquinho, Miúcha, et Georgiana la fille de Vinicius aux percussions. Au cours de ce concert d’anthologie, ils gravent a Felicidade, une merveilleuse chanson écrite par les deux hommes pour Orfeu Negro.
« La tristesse n’a pas de fin, le bonheur en a une » : avec un refrain pareil, les musiciens brésiliens de la génération précédente auraient probablement composé une samba-canção à pleurer contre ou un boléro lyrique pour nuit d’exécution capitale. Vinicius laisse éclater sa poésie, mais Tom la rafraîchit et l’illumine de ses accords. Quelle mélodie ! Ecoutons Tom et Vincius à Milan.
Ecrite par Tom Jobim et Vinicius de Moraes, la chanson a Felicidade a contribué au succès de la bande originale d’Orfeu Negro. Il n’y a pas une chanteuse ni un chanteur brésilien qui se respecte qui ne l’ai pas interprétée un jour ou l’autre. Gal Costa, Maria Bethânia, Baden Powell, João Gilberto, Maria Creuza, Elis, Eliane Elias, Tom Zé, João Bosco, Gilberto Gil… tous l’ont dans leur répertoire. Et il en va autant des chanteuses de samba de Rio – voici par exemple une fort jolie version de Teresa Cristina.
Réjouissez-vous ! Il y a une version française d’a Felicidade. Ca s’appelle « Adieu Tristesse », et les paroles sont de André Salvet. Elle a été enregistrée par Isabelle Aubret.
Vous aimez ? Parlez-en à vos amis !
-
John William aussi a interprété la version française : « Tristesse, adieu tristesse, un soir de carnaval… »
Commentaires