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BossaNovaBrasil | 23 novembre 2024

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4 Commentaires

Mille articles de musique brésilienne



Ouvert voici 3 ans, BossaNovaBrasil atteint aujourd’hui les 1,000 articles. On y trouve presque autant de chansons et de morceaux, sous la forme de fichiers audio à écouter ou de vidéos à regarder. Bossa, samba, forro, électro, des classiques et des insolites, des tubes et des raretés. Sa mission : diffuser la culture musicale brésilienne dans sa diversité. J’ai l’impression d’avoir honoré mon contrat. Stop ou encore ?

Je détestais les blogs et les blogueurs.

Je ne parle pas des skyblogs des collégiens d’hier. Mais bien de ces vitrines à nombril, miroirs des poudreuses années 2000. Moi je, moi je, moi je. Ces blogs qui parlent de blogueurs qui parlent de blogs, où tout le monde se renvoie l’ascenseur pour monter dans des classements plus ou moins bidons. Non merci.

Mais c’est bon d’apprendre et, tout autant, d’apprendre aux autres. BossaNovaBrasil m’en donne une merveilleuse occasion. J’en sais mille fois plus aujourd’hui sur la musique brésilienne qu’il y a trois ans. BNB n’est ni un mausolée à la gloire des grands anciens, ni un fanzine ultra-hype réservé aux initiés : c’est un site qui veut rendre accessible au plus grand nombre la richesse musicale du Brésil. Vous êtes maintenant quinze mille à le visiter chaque mois, un bel encouragement.

La musique brésilienne n’a pas la place qu’elle mérite.

Pourquoi la musique brésilienne, si vivante, si variée, si féconde, n’a t-elle pas en France la place qu’elle avait dans les années 70 ? Combien de tournées européennes d’artistes de premier ordre qui ne passent même plus par notre pays ? Combien de concerts brésiliens en France l’année dernière ? Incroyablement peu. Les seuls qui aient fait le plein : ceux des vieilles gloires et quelques artistes électro. Pas trace de samba. A la radio : une scie tous les dix ans – la lambada, bate forte o tambor, ai se eu te pego. La presse culturelle ? Sa vision « world » ne traverse pas l’Atlantique sud.

On demande des consuls honoraires !

Quand le rock est apparu, personne en France ne parlait anglais, que je sache. Ce sont les Johnny, les Dick Rivers, les Schmoll, les Richard Antony même… qui ont popularisé les musiques anglo saxonnes en en donnant des versions compréhensibles et mémorisables. La musique brésilienne est face au même problème – à l’exception de notre communauté luso-descendente. Nougaro est mort, Dario Moreno enterré, Lavilliers en pré-retraite. Aucun artiste d’importance n’a repris le flambeau en chantant – en français – les chansons brésiliennes d’aujourd’hui. On demande des consuls honoraires de la musique brésilienne.

En voilà un qui joignait la poésie à la musicalité : Claude Nougaro, dans Brésilien.

Clip audio : Le lecteur Adobe Flash (version 9 ou plus) est nécessaire pour la lecture de ce clip audio. Téléchargez la dernière version ici. Vous devez aussi avoir JavaScript activé dans votre navigateur.

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Commentaires

  1. Marine

    parabens Bossa Nova Brasil !

  2. Parabens, garde la cadence, on te suit ! Je partage ton plaidoyer, la musique brésilienne n’a pas la place qu’elle mérite mais c’est une belle mission que de vouloir la faire découvrir. Longue vie à BNB !!!

  3. fixouh

    Bravo et merci pour ces 1000 chroniques. J’ai appris des choses : des surprises, des grands classiques, des trouvailles, des histoires. On en veut encore ! Longue vie a BNB !

  4. Pascal

    Ton site est un enchantement : toutes ces trouvailles, ces raretés musicales, ces infos que tu nous offre sont comme des cadeaux de Noël…mais en toutes saisons !!
    Merci mille fois, et encore plus, pour me donner tant à écouter et à savoir du Brésil d’aujourd’hui mais aussi d’hier !
    Très longue et bonne continuation à BNB !!

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