Le Rio des Cariocas
Rio de Janeiro, a Cidade Maravilha, est toujours décrite comme capable du pire comme du meilleur, et agit tel un aimant ou un repoussoir pour le voyageur. Les cariocas aiment leur ville comme personne – à part peut-être les parisiens. Sauf que contrairement à ces derniers, ils sont gais et optimistes ! Comme Paris, Rio a fait l’objet d’innombrables chansons, dont celle de Roberto Menescal et Ronaldo Bôscoli.
Qu’est-ce qui vaut à l’ancienne capitale du Brésil son surnom de ville merveille – Cidade Maravilha ? Les immeubles modernes y sont assez généralement moches, les immeubles anciens tout aussi généralement décatis. Les rues sont encombrées de câbles électriques et téléphoniques qui défigurent carrefours et façades. Les trottoirs sont traîtres, les égouts débordent allègrement à chaque pluie un peu forte. Les morros sur lesquels s’accrochent les maisons en briques brutes des favelas sont couverts de graffitis et de mauvaise réputation. Quand on arrive de l’aéroport international, on traverse pour se rendre au centre la pire zone de la ville, qui s’étend le long des grands axes routiers dans une puanteur de vase les jours de grande chaleur.
Et pourtant, pour beaucoup, et tout particulièrement pour les jeunes gens de la Zona Sul au début des années 60, Rio est la plus belle ville du monde. Sa topographie unique, sa nature exubérante, ses plages à couper le souffle, la vue extraordinaire de la baie de Guanabara, son humour, ses bistros, ses jolies filles et ses petits restos, et plus que tout, cet amour de la musique toujours prêt à conquérir les corps et les cœurs !
« E sol, é sal, é Sul » : tout un programme qui est ici énoncé par le fameux groupe vocal Os Cariocas, en 1967.
Musicien, mon frère, tu trouveras par ici de quoi faire vibrer ta guitare !
http://www.cifraclub.com.br/os-cariocas/rio/
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Parfaitement résumé !
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