5 dieux de la guitare brésilienne
Le Brésil est sans doute LE pays du monde où la guitare à cordes nylon est restée l’instrument roi, et la bossa nova n’y est pas pour rien. Bien moins chère qu’un piano, facile à emporter de bar en bar, accordable en un clin d’œil, admettant des niveaux de jeu qui vont de l’aimable gratouillis à la pure virtuosité, la guitare nylon promène encore aujourd’hui sa polyphonie dans les bars de samba comme sur les plateaux de variété, à la plage comme à la maison.
Autant dire que les grands guitaristes ne manquent pas, et que le pays pourrait afficher bien plus que 5 étoiles sur son maillot de palissandre… Au fil des compilations de cet été, vous les retrouverez tous, et surtout pas par ordre chronologique. Au Brésil les musiciens de toutes générations ont l’habitude de se retrouver, de partager et d’échanger, nous ferons la même chose. Alors aujourd’hui, pour commencer :
Luiz Bonfa, compositeur de Manhã de Carnaval, joue Voce Chegou à Paris en 62
https://bossanovabrasil.fr/luiz-bonfa-guitar-heros-de-la-bossa-nova-07137.html
Toquinho, longtemps le partenaire de concert de Vinicius de Moraes, joue Deixa dans on tout premier disque, en 66
https://bossanovabrasil.fr/toquinho-larchange-de-la-guitare-bresilienne-29169.html
« Le Professeur » Guinga et son élève João Bosco dans un duo de grande classe, en concert
https://bossanovabrasil.fr/guinga-couronne-par-joao-bosco-252746.html
Zé Paulo Becker, le guitariste 6 cordes de Trio Madeira Brasil, qui remporte un succès croissant dans le sillage de Roberta Sa
https://bossanovabrasil.fr/ze-paulo-becker-la-guitare-en-liberte-246455.html
Et, forcément, João Gilberto, dans une vieille chanson de Dorival Caymmi transformée par le génie de la bossa nova : « La vem a Bahiana »
https://bossanovabrasil.fr/joao-gilberto-live-in-umbria-205333.html
Le défilé des étoiles continue la semaine prochaine !
Vous aimez ? Parlez-en à vos amis !
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J’imagine que Baden sera de la prochaine fournée.
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Oeuf corse tu penses ! Et Yamandu aussi.
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Oeuf corse tu penses ! Et Yamandu aussi.
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Dis donc Thierry, je tombe par hasard sur cet article, et là je me dis: t’as oublié qq’un et pas qu’un rien
Rafael Rabello, considéré par beaucoup (dont Paco de Lucia, Guinga, Pat Metheny, parlez moi de peu !!) comme le plus grand. Il est assez méconnu car mort trop tôt à 32ans dans des circonstances dramatiques, le sida transmis par transfusion de sang suite d’un accident de voiture.
Deux morceaux de choix
Anos dorados: http://www.youtube.com/watch?v=OVzVyhm08kQ
Luiza : http://www.youtube.com/watch?v=msr7MQqNdlo
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