Une bossa avant la frénésie

Vous vous en doutez : pendant le carnaval, on n’entend pas beaucoup de bossa nova au Brésil. Et pas forcément beaucoup de choro non plus ! Profitez que vos oreilles n’aient pas encore été rendu sourdes par le son lourd des surdos, le fracas des chocalhos et les hurlements des reines de l’axé, et écoutez cette étonnante synthèse de bossa et de choro avec João Gilberto qui interprète Carinhoso. Lire l’article

Clarice Magalhães : choro, mer et pandeiro

Clarice Magalhães n’est pas l’héritière d’une lignée de héros de la samba ni d’exégètes du choro. Elle n’est pas née dans un morro, mais à Copacabana, et n’a pas fait ses humanités dans la rue, mais au collège du Sacré Cœur de Marie. A la rencontrer, elle ressemble plus à une jeune femme sage qu’à une passionaria de Lapa. Faut-il se fier aux apparences ? Lire l’article

Nicolas Krassik, le violon français du Brésil

« Des étrangers qui tentent de jouer de la samba, c’est comme les brésiliens qui s’essaient au rock. Ils sont nombreux et ça n’est pas toujours fameux, c’est le moins que l’on puisse dire. Mais il y a de brillantes exceptions, parmi lesquelles le violoniste français Nicolas Krassik ». C’est ainsi que le musicologue brésilien Paulo Eduardo Neves présentait le premier disque du virtuose en 2004. Depuis, l’étoile du français Lire l’article

La roda des Lauriers

Chaque jeudi dans un bistro des Buttes Chaumont, un groupe de musiciens passionnés fait vivre le choro avec bonheur et simplicité, recréant pour quelques heures un petit coin de Brésil.

Ils et elles sont parisiens, bretons, bulgare, chilien… Les musiciens qui se retrouvent au bar Les Lauriers viennent d’horizons variés. Martina la flûtiste et Minh, guitariste 7 cordes, ont une formation classique. Bruno, à la mandoline, n’a longtemps joué que du blue grass. Le clarinettiste Marcos a manifestement touché au jazz. Anne et Yasser ont appris l’art du pandeiro Lire l’article

Deux bêtes à cordes en open space

Dans un grand open space anonyme, au fond duquel on voit s’agiter quelques employés, Yamandu Costa et Hamilton de Holanda jouent un morceau écrit par Yamandu : Samba pro Rapha. Ils ont dix-sept cordes à eux deux, et une aisance pour jouer à l’unisson, se répondre et échanger les variations qui laisse un peu pantois, voire carrément jaloux !

Hamilton de Holanda, Lire l’article

Pixinguinha toujours en vie, à Rio comme à Paris

Comment ça, je n’ai jamais parlé de Pixinguinha ? Vous êtes sûrs ? Vite, je me rattrape. Pixinguinha est un flûtiste, saxophoniste, compositeur et arrangeur carioca célèbre pour avoir donné au chôro sa forme actuelle. La journée nationale du chôro du Brésil a lieu chaque année pour la date anniversaire de sa naissance, le 23 avril.

Né en 1897 dans une famille de musiciens, Pixinguinha commence sa carrière Lire l’article

Swing de dingue pour João Bosco & Hamilton de Holanda

Quand la guitare de João Bosco rencontre la mandoline de Hamilton de Holanda, ça donne une rythmique d’enfer sur un tempo de folie. Accompagnés du bassiste Ney Conceição qui assure grave lui-aussi, et Sergio Malandro le batteur qui a oublié … Lire la suite !

Jorge Bonfa au Satellit, un concert très intime

Vendredi soir au Satellit Café, le guitariste brésilien Jorge Bonfa jouait pour moi. Et une trentaine d’autres personnes au maximum. C’est bien dommage.

Loin de certains héritiers qui lancent leur carrière sur leur ressemblance physique et stylistique avec leur glorieux … Lire la suite !

Festival Paris Brasil au Satellit Café

Si ses cocktails étaient buvables, si ses barmen étaient potables, si sa scène n’était plus cachée par des piliers, si le voisin du dessus cessait de bombarder les fumeurs sur le trottoir, et surtout si sa programmation tenait la route, je camperais tous les soirs rue de la Folie Méricourt.
Pas cette année. Parmi les quinze artistes qui se succèderont du 3 au 26 mars, pour l’essentiel des brésiliens de Paris, j’en ai retenu bien peu. Demandez la sélection de BossaNovaBrasil : Lire l’article

Chôro à Belem

A Belem, pour écouter du chôro, boire des bières avec des amis de rencontre et danser en fin de semaine, a Casa do Gilson est une adresse bien connue. Il faut vouloir y aller : comptez vingt minutes de taxi … Lire la suite !