Comment choisir entre Brésil et Brésil ?
Mais qu’est-ce que les tourneurs ont dans la tête pour proposer le même soir à Paris deux chanteuses brésiliennes de premier ordre ? C’est un vrai dilemme qu’auront les amateurs de musique brésilienne le 12 juillet prochain avec, à la même heure : Céu et Maria Rita.
Cette coïncidence est d’autant plus navrante que l’année en cours ne s’était pas montrée très généreuse en Brésil. Bon, c’est comme ça. La question que l’on me pose – je parle de celles et ceux qui ne seront pas à Palavas ou à Valparaiso à ce moment là – c’est évidemment : laquelle choisir ?
Céu, je vous l’ai déjà présentée ici-même, à l’occasion de ses précédents passages en France. Une électro brésilienne subtile, souple, créative, une voix légère mais ferme, le sens du danger, et une chanteuse naturelle, garantie sans truquage. Je vais être sincère : c’est novateur, intéressant, enthousiasmant, et si je ne l’avais pas déjà vue à Paris, je foncerais sans hésiter. Elle vient avec ses musiciens habituels : Guilherme Ribeiro (claviers, accordéon, guitare, voix), Bruno Buarque aux perçus, Luca Martins à la basse et DJ Marco, tous excellents. J’ai bien envie d’y retourner.
Maria Rita n’est venue qu’une seule fois à Paris, et encore était-ce en 2005 à l’occasion de l’Année du Brésil. Après un premier album assez jazz, la fille de la légende Elis Regina et du pianiste César Camargo a continué un chemin pavé par la Globo et les pontes de la MPB. Quelque part entre jazz et MPB, c’est une interprète de talent : Daniel Achidjian, de Tropicalia, trouve qu’elle a tout d’une grande. Peut-être bien. A moi, je dois avouer qu’elle ne fait ni chaud ni froid – mais si je n’y vais pas, comment en avoir le coeur net ?
Maria Rita se présentera dans une formation trio jazz (piano, basse, batterie) qui n’a rien de particulièrement brésilien, mais qui sera dans l’esprit de son premier album (Maria Rita, 2003).
Maria Rita au Cabaret Sauvage, Parc de la Villette, mardi 12 juillet, 21:00
211, avenue Jean Jaurès – infoline : 01 42 09 03 09 – 25 € hors frais de loc Fnac, 35 € sur place
Son site : http://www.maria-rita.com/
Céu au New Morning, 7-9 rue des Petites écuries, mardi 12 juillet, 21 :00 – 22 €
Son site : http://www.ceumusic.com.br
PS : je n’ai été invité ni à l’un ni à l’autre de ces deux concerts. Il faut dire que les attaché(e)s de presse qui ont compris le web ne sont pas légion…
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C’est sûr qu’à Palavas il n’y aura ni CéU ni Maria Rita. Par contre, aux Arènes, vous pourrez voir :
Vincent Moscato (24/7)
Gipsy Kings (26/7)
Story 80 (28/7)
Manau (04/8)
Nicolas Canteloup (7/8)
Francis Lalanne (9/8)
Les Années Goldman (25/8)Heureusement, qu’il y a Sète à côté !
Ah, et si j’avais le choix, je préfèrerais aller voir CéU.
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Aaah, Palavas ! que de souvenirs ! Un nom qui sent bon les vacances…
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J’ai également très envie d’aller voir Ceu, que je n’ai jamais vu encore sur scène, j’ai dans mon ipod son album « Ceu » que j’écoute depuis quelques mois et que j’aime toujours autant.
Et pour les franciliens, n’oubliez pas d’aller voir Tania Maria (au parc floral de Vincennes) le 17 juillet à 15 heures et ce pour un prix modique d’entrée. -
Après regardeé les deux vidéos, pas de doute : je prèfere de loin Céu.
PS : Les gesticulations de Maria Rita sont tres agaçantes !!
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