La pagode de la dèche
Beaucoup de brésiliens sont allés chercher fortune au Japon, sans être nécessairement eux-mêmes des nissei – descendants des émigrants japonais du début du XXème siècle. Une petite bande recrée régulièrement un coin de ciel auriverde à Tokyo, par la grâce de la samba et de quelques cannettes de bière. Mais là-bas, pas question de Brahma, d’Antarctica ou de Skol – place à l’Asahi et à la Kirin.
Ils ont composé une petite pagode, qui met en scène leurs difficultés économiques. Le chanteur explique : « J’étais cool à Rio, et puis des potes m’ont dit « va au Japon, on se fait plein de pognon ». Je suis parti, et ici c’est pire que là-bas. Tout le monde veut retourner au Brésil. Mais c’est la crise ! On est coincés ici, on est au chômdu, on a plus d’argent pour rentrer au pays… ». En effet, tout va bien !
Pourtant, est-ce l’effet de la pagode ou celui du houblon ? Ils gardent le sourire. On ferait bien en Europe de se remettre à chanter dans les bars pour oublier les soucis économiques, sinon les années à venir promettent d’être particulièrement sinistres. Mais que fait le gouvernement ? Vite, une loi pour rendre la samba ob-li-ga-toire !
Ca s’appelle « a Pagode da Crise », et la chanson commence vers 1’10 ».
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Excellent !!
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Je peux pas croire qu’ils n’aient pas 80 000 yens pour quitter le Japon! En tous cas, chouette vidéo. Encore une fois, on ne chante pas parce-qu’on est heureux, on chante pour être heureux !
Commentaires