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BossaNovaBrasil | 28 mars 2024

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4 Commentaires

Une samba pour Sydney



Quand on a un accès de saudade, il faut chanter. Je ne connais pas de meilleure chanson pour se refaire un moral que Tristeza, de Haroldo Lobo et Niltinho. Je vous en propose aujourd’hui une version plutôt rare.

La chanteuse brésilienne Sonia Rosa émigre au Japon en 1968 et dès l’année suivante elle enregistre à Tokyo un album chez EMI : Golden Bossa Nova, qui sera d’abord lancé en Australie avant de changer de pochette et de sortir sur l’Archipel.

Sa voix légère est un délice, et elle est joliment accompagnée par d’excellents jazzmen japonais de l’époque, dont le quartett du saxophoniste Sadao Watanabe et d’autres, très biens aussi. Le disque, vraiment réussi dans le genre, contient des standards de la bossa, et quelques succès de Burt Bacharach comme Fly me to the Moon ou the Look of Love. Sonia a gravé d’autres disques, mais il n’est pas facile de retrouver leur trace…

Clip audio : Le lecteur Adobe Flash (version 9 ou plus) est nécessaire pour la lecture de ce clip audio. Téléchargez la dernière version ici. Vous devez aussi avoir JavaScript activé dans votre navigateur.

Merci aux amis qui travaillent dur pour conserver à tous l’accès libre et gratuit à l’histoire de la musique brésilienne, et en particulier à Augusto (Toque Musical), au regretté Zeca Louro (Loronix) et à Mr Snookles (de Sydney).

Une fois n’est pas coutume, vous pourrez télécharger ce disque en suivant ce lien. Ca craque un peu, mais ça fait du bien.

Vous aimez ? Parlez-en à vos amis !

Commentaires

  1. laurence

    This is a small planet…. Qu’est ce que c’est que 17000km?
    Il est de toute évidence plus facile de partir soi-même à l’aventure que d’y laisser partir ceux qu’on aime (même si on les y a encouragés au prétexte que les voyages forment la jeunesse).
    Merci pour la jolie chanson qui met du beaume sur le coeur de tous les parents courageux qui soutiennent leurs enfants dans leurs projets.

  2. Jean-Christophe

    Pardonnez la question mais pourquoi le « regretté Zeca Louro ». Est-il décédé ?

  3. Thierry

    @ Jean-Christophe : personne ne sait ce qui est arrivé à Zeca Louro. Loronix s’est arrêté du jour au lendemain il y a maintenant plus d’un an. Ceux qui correspondaient avec lui par mail ne reçoivent plus de réponse. Et tout le monde le regrette.

    @ Laurence : vive les parents courageux et les enfants volontaires !

  4. Jean-Christophe

    Le vrai nom de Zeca Louro serait Mauro Caldas. J’ai trouvé sa trace sur le site musicosdobrasil.com.br :
    Direção de Tecnologia: Mauro « zecalouro » Caldas (mauro@musicosdobrasil.com.br) ou zecalouro@gmail.com.

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