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BossaNovaBrasil | 20 avril 2024

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Soirée de samba avec Europalia



Splendide journée samedi dernier à Bruxelles pour le festival europalia.brasil, sous un incroyable grand soleil. L’après-midi, visite de la très belle exposition Indios do Brasil au Musée du Cinquantenaire (compte-rendu à suivre). Et le soir, spectacle Samba ! Samba ! Samba ! à 19:00 au Palais des Beaux Arts.

La salle Henri Le Bœuf est magnifique, la visibilité est parfaite d’où qu’on se place, et son acoustique est à la hauteur de sa réputation : excellente. J’y compte plus ou moins 1600 spectateurs sur les 2100 places que compte le théâtre. Très bonne ambiance, comme de coutume en Belgique où le public, reconnaissons-le, est bien moins coincé qu’en France – d’autant plus que la moitié de la salle est composée de Brésiliens !

A Velha guarda da Portela est venue sans Monarco. Et pour tout dire, en fait de vieille garde, elle m’est apparue singulièrement rajeunie depuis la dernière fois où je l’avais vue. C’est évidemment que Portela compte de quoi faire trois ou quatre orchestres, et que les plus âgés n’avaient pas forcément envie de traverser les océans… Parmi eux ce soir, il y avait les voix de Dávid de Araújo et des trois pastorinhas Áurea Andrade, Iranete Barcellos et Neide de Albuquerque, une guitare 7 cordes, un cavaquinho (excellent Sergio da Silva), quatre percussionnistes. Portela joue un petit set de 45 minutes, sans force son talent – mais en est-il vraiment besoin ? L’ambiance chauffe instantanément. Ecoutez ça :

Ensuite : direction le bar. Il valait mieux ne pas avoir trop soif… Heureusement, l’excellent groupe de gafieira (de bal) Gafieira Oito est là pour continuer de chauffer l’ambiance avec une fort agréable sélection de musiques venues de tout le Brésil, dans l’esprit de Diversidade qui sous-tend tout le festival Europalia.

On attendait Mart’nalia, mais la fille de Martinho da Viola, décidément imprévisible, s’est faite porter pâle quelques jours plus tôt. Au pied levé, c’est la mineira Paula Santoro qui la remplace. Enfin si l’on veut. Avec un bon trio de jazz, elle excelle dans un genre qui n’est pas mon favori, non plus que celui d’un public venu pour bien autre chose : celui d’une samba jazzée, professionnelle, « internationale », sans âme ni émotion. Après trois morceaux, je n’en peux plus. Back to the bar. J’y retrouve plusieurs musiciens de Portela autour de quelques bières.

Le bar se remplit au fur et à mesure du set de Paula Santoro, et finalement Gafieira 8 reprend la main. Un peu avant 22:00, tout le monde se retrouve dans la salle et Teresa Cristina arrive. A suivre… !

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Commentaires

  1. Cida

    Valeu Portela!!!

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