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BossaNovaBrasil | 25 avril 2024

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Fin de soirée avec Tim Maia



Quand je suis invité à dîner, il y a toujours un moment où quelqu’un me demande si je n’aurais pas avec moi un peu de cette musique brésilienne qui remplit mon temps libre. En fin de soirée, plutôt que de devoir me lancer dans une pédagogie sur la samba, la bossa, le forro, etc… face à un public qui généralement appelle tout ça « bossa nova », quand ça n’est pas « salsa » (!), je préfère dégainer mon arme secrète : Tim Maia.

Tim Maia est le James Brown de Rio. Chanteur – et quelle voix ! -, producteur, compositeur, multi-instrumentiste, c’est lui qui a apporté la musique soul au Brésil. A quinze ans, il fait déjà partie d’un groupe à succès, les Sputniks, avec Roberto Carlos, le futur « Rei ». A 17, il part aux Etats-Unis… d’où il sera reconduit plus tard à la frontière pour vol et possession de drogue. Toute sa carrière il mènera une vie de rock star, et mourra en 1998 à 52 ans, obèse et camé jusqu’aux os.

Tim Maia album Racional 1C’est bien dommage. En anglais comme en portugais, Tim Maia avait vraiment trouvé l’âme de la soul et les racines du funk. Ses disques les plus célèbres sont issus d’une période particulièrement space. Il fait alors partie d’une secte mystique : Cultura Racional, et consacre deux albums coup sur coup au prosélytisme pour le mouvement et son gourou, Manoel Jacintho Coelho. O caminho do bem (le chemin du Bien), que l’on entend dans la Cité de Dieu, fait partie du lot. Mais aussi l’incroyable Rational Culture (plus de quinze minutes) et bien sûr Imunização Racional, plus connu par ses paroles : que beleza.

Clip audio : Le lecteur Adobe Flash (version 9 ou plus) est nécessaire pour la lecture de ce clip audio. Téléchargez la dernière version ici. Vous devez aussi avoir JavaScript activé dans votre navigateur.

Tim Maia Racional, volumes 1 et 2, et désormais 3 sur la base d’enregistrements inédits : des albums indispensables à tout iPod ! Ed Motta, le neveu de Tim, a hérité des kilos de tonton, mais aussi de pas mal de son talent, comme vous pouvez le voir ici.

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Commentaires

  1. Et les fêtes ! Le nombre de fois où j’ai rallumé des dancefloors vacillants avec son « Terapêutica do Grito » ! Un James n’aurait pas fait mieux !

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